Les jeux Olympiques vécus par Alice DUREY-HENON, Alumni EBP – Promotion 1994

A la maison, on a suivi les JO au quotidien dès les premiers jours. Je me suis même surprise au réveil à regarder du Triathlon, dans la Seine qui avait fait tant parler d’elle, et qui nous a offert une si belle compétition sur le site du Pont Alexandre III.

 
A Paris, il y avait des policiers partout, souriants, se laissant prendre en photo avec les touristes. Les grincheux avaient dit que ce serait le bordel…c’était tout le contraire, une organisation de maître, autour des stades ou encore les transports, pas d’incivilités, juste des gens souriants, heureux d’être là et de passer de bons moments ensemble.

 
Je suis tellement contente d’avoir embarqué avec moi mes proches, notamment ma sœur et ma maman. Elles n’étaient pourtant pas convaincues au départ. Elles avaient regardé la cérémonie d’ouverture mais ne suivaient pas les JO, c’était trop cher, trop loin, trop compliqué…puis, elles ont été mordues et boostées par les jeux !
J’ai aimé jouer avec eux les touristes. C’était agréable de se balader à pied dans Paris, de flâner dans une ville sublimée par ces couleurs pastel rose, violet, bleu et vert. Les gens étaient fiers d’arborer les couleurs de leur pays sur un tee-shirt ou avec un costume local, le drapeau sur les épaules ou simplement avec un joli maquillage. Moi j’ai sorti mon béret, pas celui de l’EBP mais un béret rouge, souvenir d’une précédente Coupe Davis à Lille.

Sans aucun doute, les Brésiliens sont les rois pour mettre une ambiance de fou. Mais sincèrement nous les Français, nous étions déchainés, nous les avons supportés nos bleus. On aurait pu nous décerner une médaille d’or. On a crié, on a chanté, on a pleuré, on a célébré, j’en ai encore des frissons.

 
J’ai eu la chance de voir pas mal d’épreuves et détrompez-vous je ne me suis pas ruinée : un match de football Paraguay-Israël au Parc des Princes, les sports urbains à la Concorde, le beach-volley au pied de la Tour Eiffel. J’ai eu une place gratuite pour découvrir le Golf à Saint Quentin ou encore accompagner des jeunes de mon club de tennis à Bercy pour une demi-finale de basket où les françaises ont battu sur le fil les Belges. J’ai fait une sortie mère-fille pour la gymnastique artistique à l’Arena de La Chapelle (nostalgique, c’était le sport de ma Juju). Avec mon époux, nous avons aussi encouragé les athlètes paralympiques en tennis fauteuil à Roland Garros et sur la sublime piste violette d’athlétisme du Stade de France (pourtant une couleur que je déteste habituellement).

On a aussi découvert les fan-zones comme l’incroyable Club France où on a pu célébrer la victoire des frères Lebrun et assister sur grand écran dans l’herbe sous un soleil de plomb à la victoire des bleus au volleyball masculin.

 
Et le clap de fin, c’est sans aucun doute la cérémonie de clôture avec une amie dans un Stade de France en folie, transformée en discothèque géante.

 
J’espère que vous aussi, partout en France et dans le monde, vous avez aimé ces jeux et vécu des moments forts. Merci Tony Estanguet pour ces jeux révolutionnaires, merci à tous ces athlètes qui nous ont fait vibrer pendant cet été et créé des souvenirs pour toute une vie !